LE PRÉFET DE POLICE AU SAINT GEORGES
Arrivé à Marseille le 3 juillet 2017, Olivier de Mazières, Préfet de Police des Bouches-du-Rhône, a été reçu au Saint-Georges le 13 décembre par l’Association régionale et de nombreux représentants des bailleurs. Ce fut l’occasion d’échanger sur le contexte dans les quartiers et les modalités des partenariats entre les forces de police et le mouvement Hlm.
Comme c’est désormais la tradition, dans le cadre du partenariat du mouvement Hlm et de la Préfecture de Police, l’AR Hlm PACA & Corse a reçu le nouveau Préfet de Police des Bouches-du-Rhône dans ses locaux du Saint-Georges. Olivier de Mazières a pris ses fonctions à Marseille le 3 juillet dernier après avoir dirigé l’Etat major opérationnel de prévention du terrorisme (Emopt) créé par Bernard Cazeneuve. Il a été auparavant chargé d’une mission de sécurité auprès des Préfets de Corse. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette réunion où de nombreux bailleurs étaient présents autour de Bernard Oliver, Pascal Gallard et Florent Léonardi. Olivier de Mazières a annoncé que le dispositif “d’approche globale”, mis en place par son prédécesseur Jean-Paul Bonnetain et prolongé par Laurent Nunez, sera maintenu. A cet effet, deux unités de forces mobiles ont été demandées au ministère de l’Intérieur. La radicalisation religieuse toujours préoccupante implique la déclinaison de formations des salariés Hlm notamment pour améliorer l’échange d’information.
Un partenariat étroit avec la police de sécurité du quotidien
Pour ce qui concerne la médiation sociale urbaine (MSU) en cours de redéploiement sur Marseille, c’est Madame la Préfète Déléguée pour l’Egalité des chances, Marie-Emmanuelle Assidon, qui pilote ce dossier pour le compte de l’Etat. La mise en place de la nouvelle Police de sécurité du quotidien (PSQ) fera l’objet d’un partenariat spécifique avec les Hlm, précise Olivier de Mazières. Elle se concentrera sur les infractions de proximité et visera à renforcer le lien à la population. Un partenariat essentiel pour la vie des quartiers, avec une action particulière pour les problématiques de santé mentale sur lesquelles l’Association régionale est déjà mobilisée. (Contact Florent Léonardi)