L’Association régionale est d’ores et déjà en lien permanent avec les services de l’Etat pour organiser avec les bailleurs les conditions d’accueil des refugiés ukrainiens. Mise à disposition des logements d’un côté, et gestion de l’impact sur les attributions de l’autre.
La guerre qui continue de perdurer en Ukraine ne nous laisse aucun doute : la France va devoir accueillir des milliers de réfugiés, des familles, des femmes seules avec des enfants, qui ont dû quitter leur pays en laissant tout derrière eux. Dès les premiers jours du conflit, de nombreux bailleurs sociaux de la région se sont mobilisés pour mettre des logements à disposition.
Tout comme ses homologues des autres régions de France, l’AR Hlm Paca & Corse s’est mise tout de suite en ordre de marche pour coordonner l’action du mouvement Hlm dans la région, aux côtés de ses adhérents et des services de l’Etat.
L’équipe de l’Association régionale a d’ores et déjà commencé à se rapprocher des bailleurs sociaux pour coordonner le dispositif en fonction des capacités de chacun et engager au plus vite une mise en œuvre opérationnelle.
L’Etat a choisi de confier les actions concertées d’accueil des réfugiés ukrainiens aux services des départements. C’est la DREETS qui coordonne ces actions dans la région et l’AR Hlm est en lien direct avec elle pour caler les modalités de l’accueil (statut juridique des personnes, disponibilité de certains hébergements d’urgence, problème de la langue et de la présence de traducteurs, identification des capacités d’accueil à court et moyen terme. Une réunion inter-bailleurs sera très prochainement organisée par l’Association régionale.
Veille juridique, gestion des dons et relogements définitifs éventuels
En parallèle, l’équipe de l’Association régionale tient une veille juridique pour bien cadrer les dispositifs à mettre en œuvre (IML, hébergements…). Il semble que l’intermédiation locative soit l’outil qui va être choisi pour répondre dans l’immédiat à la situation de l’accueil, mais il est nécessaire en même temps de vérifier la pérennité du dispositif en cas de durée d’accueil prolongée.
D’ores et déjà, nous anticipons les demandes qui seront certainement faites par les réfugiés de relogements définitifs. Une réflexion est engagée avec les pouvoirs publics. L’Association régionale sera bien sûr aux côté des bailleurs pour trouver les bonnes solutions si cela impacte la vacance, la relation avec les réservataires ou avec les services de l’Etat dans le cadre du relogement des publics prioritaires.
Une communication d’ensemble sera proposée par l’AR Hlm à ses adhérents, si c’est opportun, dès que le dispositif sera totalement calé.
Contact Robin Hamadi